jueves, 1 de junio de 2017

PUERTO RICO: Ile - 'Te Quiero Con Bugalú,' Live on Soundcheck


Ileana Mercedes Cabra, plus connue comme "Ile",  est la petite soeur de "Residente" et "Visitante" du groupe Calle 13. Son premier disque est une petite merveille.

martes, 30 de mayo de 2017

MEXIQUE: el buscapiés- son jarocho sureño


Antonio Machado a écrit:"Españolito que vienes al mundo, te guarde Dios. Una de las dos Españas ha de helarte el corazón".  On pourrait écrire la même chose sur le Mexique d'aujourd'hui. Ce "son jarocho", lui, fait partie du Mexique qui réchauffe le coeur.

lunes, 29 de mayo de 2017

ALTO ARAGON: nabateros

Chaque année, l'avant dernier week-end du mois de mai, quand la fonte des neiges permet d'avoir un débit d'eau suffisant, de grands radeaux en troncs d'arbres descendent le Río Cinca, entre Laspuña et Aínsa. Ce sont les "nabatas" et les hommes qui les construisent et les guident sont les "nabateros".  Ils font revivre le temps d'une fête un vieux métier qui a existé pendant 4 siècles jusqu'en 1943. Il permettait de transporter le bois des forêts du Haut Aragon, autour d'Ordesa,  jusqu'à Saragosse, Tortosa et la méditerranée, le Cinca étant un affluent de l'Èbre.



Nabatas

Nabateros orgullosos


¡Que no falte el jamón!

Navegando en aguas bravas
fotos: F. Lassabe

ARAGON: Nabatas (España a ras de cielo)

sábado, 27 de mayo de 2017

ATAHUALPA

                                                                  ATAHUALPA


Pau, 25 mai 1992

Je suis en train de faire quelques courses au Mammouth, celui qui écrase les prix.

Il y a deux jours, Atahualpa Yupanqui est décédé, en sortant de scène, lors d'un concert à Nîmes. Je fredonne dans ma tête Los ejes de mi carreta. Les roues du chariot que je pousse manquent un peu de graisse, comme les essieux de la charrette. Avant de rejoindre les caisses, je passe devant le rayon « disques ». Je décide de m'y arrêter. Je vais peut-être y trouver une compilation avec les meilleures chansons de Don Ata. Dans le bac « musiques du monde », les CD de quéneux et flûteux de pan qui n'ont vu les Andes qu'en touriste et qui font trépasser le condor sont nombreux, la salsa démoniaque aussi, mais point d'Atahualpa.

Un peu dépité, je me dirige vers la vendeuse en blouse bleue :

- « Pardon Madame, est-ce que vous auriez des CD d'Atahualpa Yupanqui ? »
- « Ni l'un ni l'autre , Monsieur» me répond-elle avec aplomb.

Je ressens tout d'un coup une grande solitude au milieu de la Pampa commerciale.

                                                                                  François Lassabe