jueves, 22 de mayo de 2025

CUBA: Roberto Fonseca: Tiny Desk Concert


Roberto Fonseca
Description de cette image, également commentée ci-après
Roberto Fonseca lors du festival « Au grès du Jazz » de La Petite-Pierre, en 2023.
Informations générales
Naissance (50 ans)
La HavaneCuba
Activité principalePianiste
Genre musicalJazz
InstrumentsPiano
Années activesDepuis 1999
Site officielSite officiel

Roberto Fonseca est un pianiste de jazz cubain, né le 29 mars 1975 à La Havane. Dès son enfance, il est bercé par la musique. Son père est batteur et sa mère, Mercedes Cortes Alfaro, chanteuse professionnelle. Ses deux demi-frères sont aussi musiciens : Emilio Valdés est percussionniste et Jesùs « Chuchito » Valdés Jr. est claviériste.

Roberto s'intéresse très tôt à la batterie, mais à l'âge de 8 ans, il décide de se mettre au piano. À 14 ans, il commence à expérimenter la fusion des rythmes traditionnels cubains avec le jazz américain et donne un concert à 15 ans dans le cadre du festival Jazz Plaza en 1991 à La Havane.

Roberto Fonseca fait ses études à l'Institut Supérieur d’Art[] de La Havane (ISA). Il en sort diplômé avec une maîtrise en composition musicale.

Une fois formé, il a quitté l'île à la recherche de nouveaux sons.

Il enregistre son premier album, En El Comienzo, avec Javier Zalba et le groupe Temperamento en 1998. Il reçoit le prix du Cuba’s Best Jazz Album (Meilleur Album de Jazz Cubain) en 1999. Après ce succès, il travaille sur deux albums solos, Tiene Que Ver et Elengo. Il y combine le jazz latin, les percussions, la basse, le hip-hop, la musique urbaine et les rythmes afro-cubains.

À partir de ce moment, il se déplace dans le monde entier, notamment au Canada, en France, en Colombie, et en Espagne.

En 2001, Roberto Fonseca se rend au Japon pour enregistrer son album No Limit : Afro Cuban Jazz pour le label japonais JVC. La même année, il intègre le célèbre Buena Vista Social Club aux côtés d’artistes de renom tels que Rubén GonzálezIbrahim FerrerCachaitoGuajiro Mirabal et Manuel Galbán.

Cette expérience, qui est ce qui se rapproche le plus d'un rêve pour tout musicien cubain, l'a amené à donner plus de 400 concerts dans le monde entier et dans les salles les plus prestigieuses telles que le Palais des Congrès (Paris), Albert Hall (Londres), le Beacon Theatre (New York), Sydney Opera House (Australie), Frankfurt Alter Oper (Frankfrut), en promouvant l'œuvre d'Ibrahim Ferrer et en s'accompagnant de grandes légendes de la musique ; et accompagné par les grandes légendes de la musique cubaine telles que Orlando "Cachaíto" LópezGuajiro Mirabal et Manuel Galbán (es), entre autres. Presque toutes les critiques des concerts donnés en Amérique du Sud et en Asie font état du talent du pianiste et de son magnétisme sur scène.

Les cinq années suivantes ont été riches en travail et en apparitions, avec le début d'une relation spéciale avec la créatrice de mode agnès b. et le travail en tant que producteur et arrangeur de la dernière œuvre d'Ibrahim Ferrer Mi sueño : Bolero Songbook, dont il a été le directeur musical lors de la tournée mondiale.

Après cette période de travail intense et la perte douloureuse d'Ibrahim Ferrer, Roberto a su qu'il était temps de commencer à travailler sur son projet solo : Zamazu, dont le travail combine les rythmes afro-cubains avec la musique cubaine classique et traditionnelle.

Pour ce faire, il a bénéficié de l'aide du producteur de musique brésilien primé Alê Siquiera et s'est rendu à Salvador de Bahia (Brésil) pour la préproduction de l'album. Le musicien brésilien Carlinhos BrownOrlando "Cachaíto" López, la diva cubaine du son Omara Portuondo, le guitariste flamenco Vicente Amigo et son groupe habituel Javier Zalba, Omar González et Ramsés Rodríguez ont également participé à ce travail.

Les deux années suivantes, Roberto a combiné la tournée mondiale pour présenter son album avec la coproduction avec Nick Gold de l'album Mi sueño d'Ibrahim Ferrer, enregistré avant sa mort. Cette œuvre a été nommée aux Latin Grammy en 2007 dans la catégorie du meilleur album tropical traditionnel.

L'année 2008 a été une année de travail intense et d'expériences qui ont inspiré l'artiste pour son œuvre suivante. La chanson Llegó Cachaíto , tirée de l'album Zamazu, a été incluse dans la bande originale du film Hancock avec Will Smith.

En 2009, Roberto a lancé son projet suivant intitulé Akokan, cœur en yoruba, une œuvre qui combine la magie et la force de la musique en direct avec le studio.

Dans ce cas, il a compté sur la collaboration de ses musiciens habituels, et sur la participation de l'artiste caboverdien Mayra Andrade dans la chanson Siete Potencias, et du guitariste nord-américain Raúl Midón dans la chanson Second Chance.

Depuis la sortie d'Akokan, Roberto s'est consacré à la promotion de sa musique et à des tournées dans le monde entier. Il a visité l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour la première fois. La même année, Roberto a rencontré pour la première fois le célèbre DJ britannique Gilles Peterson, pour lancer le projet Gilles Peterson presents Havana Cultura new Cuban Sound. La première œuvre dévoile une sélection de jeunes artistes urbains sous la direction musicale de Roberto Fonseca, avec qui il a tourné sur le circuit des festivals les plus importants de la scène internationale.

En 2010, le pianiste se consacre au lancement de son album Akokan en Amérique du Nord en première partie de la diva cubaine Omara Portuondo, ainsi qu'au lancement du remix du projet Havana Cultura : Gilles Peterson presents Havana Cultura remixed.

Fin 2010, il a publié l'album Roberto Fonseca Live in Marciac dans le cadre de la collection promue par le festival Jazz in Marciac.

Fin 2013, il est nommé aux Grammy Awards en 2014 dans la catégorie « Meilleur album de latin jazz » pour son CD "Yo".

En 2023, il présente l'album immersif, mixé avec la technologie Dolby Atmos, intitulé La Gran Diversión, dans lequel il rend hommage aux nuits sauvages de La Havane[].

source: wikipedia

miércoles, 21 de mayo de 2025

Indignación (Ferran Martín)


 

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MADRID: AURORA CLARA / One for the Road


4

Aurora Clara regresa con su cuarto álbum, bautizado directamente IV, un trabajo que confirma la singular alquimia sonora que define a esta formación madrileña. Lejos de encasillarse, el quinteto liderado por el guitarrista Raúl Mannola continúa explorando las fronteras de la música, tejiendo un tapiz donde el rock progresivo se abraza con la improvisación jazzística, la pasión del flamenco y los ecos de músicas del mundo. Sin embargo, en este nuevo periplo, la banda parece acentuar su lado más visceral y terroso, ofreciendo una experiencia menos pulida y más «raw», tal como ellos mismos definen su propuesta.

aurora

 

IV no es un disco para oídos perezosos. Requiere una escucha activa, dispuesta a dejarse llevar por las intrincadas estructuras y los cambios de ritmo inesperados. Las influencias sonoras, lejos de diluirse, se entrelazan con una naturalidad sorprendente, fruto de las diversas procedencias y bagajes musicales de sus integrantes. El flautista Juan Carlos Aracil, pilar fundamental desde los inicios, sigue demostrando una versatilidad asombrosa, capaz de transitar entre melodías de raíz flamenca y pasajes de corte más jazzístico con una fluidez envidiable. La base rítmica, ahora consolidada con la energía del joven baterista Miguel Díaz y el sólido bajo del brasileño Nill Oliveira, proporciona un cimiento robusto sobre el que se edifican las complejas armonías y los solos inspirados.

Si bien la sombra de los grandes del jazz-rock de los setenta (Mahavishnu Orchestra, Return To Forever) sigue planeando en algunos pasajes, Aurora Clara no cae en la mera imitación. En IV se percibe una búsqueda constante de su propia voz, una identidad que se forja en la crudeza de su sonido y en la honestidad de sus composiciones. Los temas, en su mayoría instrumentales, transmiten una energía palpable que invita al movimiento y a la inmersión en su universo sonoro.

Resulta especialmente interesante la forma en que la banda integra elementos improvisatorios, capturados en el estudio con una frescura que se agradece. Estas introducciones espontáneas, junto con la ejecución precisa de las complejas partes grupales, revelan la química y la complicidad musical que existe entre sus miembros. La inclusión de dos temas nacidos en las jam sessions del desaparecido Rock Palace, con un aire más funk/rock/indio, añade una capa extra de dinamismo al álbum.

Quizás, la mayor virtud de Aurora Clara reside en su capacidad para desafiar las etiquetas. Conscientes de la dificultad de encajar en un mercado musical cada vez más segmentado, la banda abraza su eclecticismo como seña de identidad. Su propuesta, a medio camino entre la sofisticación del jazz y la contundencia del rock, aderezada con pinceladas flamencas y aromas orientales, se erige como un soplo de aire fresco en un panorama a menudo predecible.

En un momento donde la oferta musical es abrumadora, Aurora Clara se diferencia por su autenticidad y por la audacia de combinar influencias aparentemente dispares sin caer en la imitación. IV es un testimonio de la riqueza que surge del encuentro de diferentes culturas y sensibilidades musicales. Es un disco que demanda atención, pero que recompensa al oyente con un viaje sonoro estimulante y lleno de vitalidad. Si buscas una experiencia musical que escape de los clichés y que te inyecte una buena dosis de energía, no dudes en sumergirte en el universo de Aurora Clara.

fuente: diariofolk