martes, 6 de enero de 2015

MÉXICO: El Pana, le dernier torero romantique



El Pana, le dernier torero romantique


Le mexicain Rodolfo Rodríguez “El Pana” est l'un des derniers toreros de légende encore en activité. Sa folie, ses inventions, son goût du risque, de la provocation et de la polémique, son humour et son art bien sûr, lui vaudront une place privilégiée dans l'histoire de la tauromachie mexicaine.
     
Avant d'être torero, il fut boulanger (son surnom El Pana est l'abréviation de "panadero"), fossoyeur, vendeur de gélatines, paysan. Il a connu la misère et la faim, de nombreux échecs face aux taureaux mais quelques heures de gloire aussi.
L'argent gagné, il l'a vite dépensé en se donnant l'illusion d'être riche.

Pour pouvoir toréer dans les arènes de Mexico, les plus grandes du mondes, il se jeta dans le "ruedo" avant d'en être expulsé manu militari. Puis il fit une grève de la faim devant les arènes pour qu'on lui donne sa chance.

J'ai eu le privilège d'assister à l'une de ses présentation dans la Plaza México au début des années 80.
Après avoir reçu son premier taureau à la cape, il se prépara à poser les banderilles. Le "mozo de espadas" lui apporta une première paire qu'il cassa sur sa cuisse pour qu'elles soient plus courtes, donc plus difficiles à poser. Puis d'un pas exagérément  martial, il se plaça près des talenquères et "cita"(appela) le taureau de loin. Quand celui-ci arriva sur lui comme un bolide, il pivota brusquement d'un quart de tour et planta les banderilles "al violín", c'est-à-dire de dos au taureau, en se courbant en arrière. Cu fut un triomphe, les sombreros volaient sur les gradins et El Pana fit deux tours de piste en sautant comme un cabri. Avant la deuxième paire, il demanda un peu d'eau pour se désaltérer et se rincer les mains. On lui apporta le "botijo" ( la cruche) qu'il rejeta, puis un des peones arriva avec un grand calice doré dans lequel il accepta alors de boire.
Il n'eu pas autant de chance pour la seconde paire. Le taureau le prit de plein fouet et le projeta dix mètres plus loin. Il fut transporté à l'infirmerie et ne ressortit pas avant le paseo final.
Le lendemain, les journaux ne parlaient que de lui!








lunes, 5 de enero de 2015

ANDALOUSIE: Verdiales de los Montes de Málaga

Une tradition de musique, chant et danse qui remonte aux racines de la culture méditerranéenne. Une mosaïque de Pompéi  datant du Ier siècle av. J.C. montre un grand tambourin et des crotales (petites cymbales) identiques à celles utilisées par les "pandas de verdiales". La "fiesta de verdiales" fait partie des rituels  célébrant le solstice d'hiver et de façon plus générale des fêtes marquant le calendrier agricole, les chapeaux à fleurs, rubans et miroirs étant des symboles de fertilité et de bonne récolte.
Musicalement, les "verdiales" sont une forme primitive de fandango arabo-andalou. De nos jours, le violon remplace le rébec  et la bandurria (mandoline) le luth arabe. Chaque "panda" est formée d'un "alcalde" qui avec sa baguette transmet son fluide aux musiciens et désigne les chanteurs, d'un danseur de drapeau, d'un violoniste, de plusieurs guitaristes, d'un tambourineur, de joueurs de crotales et de castagnettes,  et d'un mandoliniste (seulement dans le style "Comares").

Le nom "verdiales" provient  d'une variété d'olives cultivée dans les Montes de Málaga.

ANDALOUSIE: le violon, instrument majeur des verdiales

Dans la province de Málaga, les verdiales sont les chants traditionnels par excellence et pour jouer du violon dans une panda de verdiales, il faut une grande dextérité et un sens du rythme inné.

domingo, 4 de enero de 2015

URUGUAY: Jorge Drexler - Todo se transforma (video clip)

Jorge DREXLER est un chanteur et musicien uruguayen, auteur-compositeur-interprète ,qui vit actuellement en Espagne mais continue à enregistrer ses disques à Montevideo.
En 2005, il a obtenu un oscar pour sa chanson "Al otro lado del río" musique du film "Carnets de Voyage".

viernes, 2 de enero de 2015

ARAGON: Jota de los Cántaros - Nobleza Baturra


LA JOTA est une danse populaire née au début du XVIII° siècle dans un endroit inconnu de la péninsule ibérique .Certains affirment qu'elle a des origines arabes, comme la lettre du même nom (J), et qu'elle aurait été apportée par un poète médiéval appelé Aben Jot. D'autres pensent que c'est une dérivation du fandango et trouvent que par sa structure et son rythme elle ressemble aux airs du Carnaval de Venise.
Son déclin comme danse populaire a commencé au XIX° siècle , sauf en Aragon où elle a connu un grand essor grâce au travail des groupes folkloriques, mais aussi comme danse de salon ou danse académique. Etant jouée, chantée et dansée, elle est devenu un véritable spectacle qui a donné lieu à de nombreuses compositions musicales, a attiré des artistes professionnels et séduit un nombreux public dans les théâtres ou sur les places des villes et villages los des fêtes patronales.

miércoles, 31 de diciembre de 2014

URUGUAY: Alfredo Zitarrosa, icono de la música popular

 

Alfredo Zitarrosa (1936 -1989) était un chanteur, compositeur, poète, écrivain et journaliste uruguayen. Après plusieurs petits métiers, il commença sa carrière en 1954 comme speaker à la radio, mais c'est au Pérou, en 1963, qu'un ami l'inscrivit à son insu  à un programme de télévision. Il y interpréta deux chansons et gagna 50 dollars. A partir de 1973, pendant la dictature, ses années d'exil en Argentine, en Espagne et au Mexique lui ont permis de se faire connaître an niveau international. Avec son élégance vestimentaire, ses cheveux gominés, sa voix chaude toujours accompagnée par quatre guitares, ses textes engagés dénonçant la misère et l'injustice sociale, et sa profonde connaissance des rythmes traditionnels d'origine paysanne, il est devenu une icône de l'Uruguay et de toute l'Amérique latine.