Le Soltacorda Trio est né de la rencontre entre Vitor Garbelotto (guitare sept cordes), Roberto de Oliveira (mandoline, trombone, bugle) et Osman Martins (cavaquinho, percussions). C’est un bel exemple de « rivière souterraine » car, au départ, il y a la rencontre – par l’intermédiaire de Pierre Barouh – de Philippe Quevauviller (chant) avec Etienne Clément (Estevão dos Bastos). Etienne était alors basé à Lille (où il a créé l’Association Açai), il y a rencontré Roberto, et ensemble ils ont semé la graine d’un festival de choro qui a récemment célébré sa troisième édition. Plus vers l’ouest, à Nantes, Vitor tout juste arrivé du Brésil, jouait sur une place de marché, quelqu’un s’est arrêté et lui fait part de son amour pour la musique brésilienne, hérité de son père… cet homme n’était autre que Benjamin Barouh, fils de Pierre. Ils se sont tous deux retrouvés, invités par Etienne, au premier festival de choro de Lille en 2018, où Philippe Quevauviller avait également été convié à faire une conférence musicale sur… le parcours brésilien de Pierre Barouh. L’amitié et la musique ont fait le reste, Vitor a déménagé de Nantes vers Lille, qui est à une heure de Bruxelles, les échanges se sont ainsi multipliés et le trio s’est tout naturellement formé.
Philippe Quevauviller s’associe au trio, et plus récemment, Cecilia Peçanha (flûte, chant) les a rejoints. Le concert en quintet réunit ces deux voix au féminin / masculin aux instrumentistes du Soltacorda trio pour proposer un florilège d’interprétations de chansons françaises en rythmes brésiliens et des classiques de bossa nova, samba et choro. Du côté francophone, les influences sont celles de passeurs de la musique brésilienne tels que Pierre Barouh, Henri Salvador, Georges Moustaki, Claude Nougaro, Michel Fugain pour ne citer qu’eux, et quelques clins d’œil à Georges Brassens ! Pour la partie brésilienne, ce sont Antonio Carlos Jobim, Joao Gilberto, Vinicius de Moraes, Chico Buarque, Pixiguinha, Baden Powell, Villa Lobos qui inspirent le quintet.
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