Ce carnaval très traditionnel se déroule le premier dimanche du mois de janvier dans le village de Silió. Ici pas question de se déguiser en Batman ou en Barbie. C'est une Fête d'Intérêt National où seuls sont admis les près de 75 personnages traditionnels. Les plus importants sont les "zarramacos", guerriers du bien qui se peignent le visage en noir et font sonner leurs grosses cloches pour éloigner les mauvais esprits. Une survivance de cultes archaïques antérieurs à la Conquête Romaine. L'ours incarne pour sa part le mal, car on l'accuse de s'attaquer aux troupeaux. Il est chassé, puis domestiqué avant d'être sacrifié. Heureusement, les vrais ours des Picos de Europa sont eux bien protégés.
miércoles, 7 de enero de 2015
martes, 6 de enero de 2015
MÉXICO: El Pana, le dernier torero romantique
El Pana, le dernier torero romantique
Le mexicain Rodolfo Rodríguez “El Pana” est l'un des derniers toreros de légende encore en activité. Sa folie, ses inventions, son goût du risque, de la provocation et de la polémique, son humour et son art bien sûr, lui vaudront une place privilégiée dans l'histoire de la tauromachie mexicaine.
Avant d'être torero, il fut boulanger (son surnom El Pana est l'abréviation de "panadero"), fossoyeur, vendeur de gélatines, paysan. Il a connu la misère et la faim, de nombreux échecs face aux taureaux mais quelques heures de gloire aussi.
L'argent gagné, il l'a vite dépensé en se donnant l'illusion d'être riche.
Pour pouvoir toréer dans les arènes de Mexico, les plus grandes du mondes, il se jeta dans le "ruedo" avant d'en être expulsé manu militari. Puis il fit une grève de la faim devant les arènes pour qu'on lui donne sa chance.Avant d'être torero, il fut boulanger (son surnom El Pana est l'abréviation de "panadero"), fossoyeur, vendeur de gélatines, paysan. Il a connu la misère et la faim, de nombreux échecs face aux taureaux mais quelques heures de gloire aussi.
L'argent gagné, il l'a vite dépensé en se donnant l'illusion d'être riche.
J'ai eu le privilège d'assister à l'une de ses présentation dans la Plaza México au début des années 80.
Après avoir reçu son premier taureau à la cape, il se prépara à poser les banderilles. Le "mozo de espadas" lui apporta une première paire qu'il cassa sur sa cuisse pour qu'elles soient plus courtes, donc plus difficiles à poser. Puis d'un pas exagérément martial, il se plaça près des talenquères et "cita"(appela) le taureau de loin. Quand celui-ci arriva sur lui comme un bolide, il pivota brusquement d'un quart de tour et planta les banderilles "al violín", c'est-à-dire de dos au taureau, en se courbant en arrière. Cu fut un triomphe, les sombreros volaient sur les gradins et El Pana fit deux tours de piste en sautant comme un cabri. Avant la deuxième paire, il demanda un peu d'eau pour se désaltérer et se rincer les mains. On lui apporta le "botijo" ( la cruche) qu'il rejeta, puis un des peones arriva avec un grand calice doré dans lequel il accepta alors de boire.
Il n'eu pas autant de chance pour la seconde paire. Le taureau le prit de plein fouet et le projeta dix mètres plus loin. Il fut transporté à l'infirmerie et ne ressortit pas avant le paseo final.
Le lendemain, les journaux ne parlaient que de lui!
lunes, 5 de enero de 2015
ANDALOUSIE: Verdiales de los Montes de Málaga
Une tradition de musique, chant et danse qui remonte aux racines de la culture méditerranéenne. Une mosaïque de Pompéi datant du Ier siècle av. J.C. montre un grand tambourin et des crotales (petites cymbales) identiques à celles utilisées par les "pandas de verdiales". La "fiesta de verdiales" fait partie des rituels célébrant le solstice d'hiver et de façon plus générale des fêtes marquant le calendrier agricole, les chapeaux à fleurs, rubans et miroirs étant des symboles de fertilité et de bonne récolte.
Musicalement, les "verdiales" sont une forme primitive de fandango arabo-andalou. De nos jours, le violon remplace le rébec et la bandurria (mandoline) le luth arabe. Chaque "panda" est formée d'un "alcalde" qui avec sa baguette transmet son fluide aux musiciens et désigne les chanteurs, d'un danseur de drapeau, d'un violoniste, de plusieurs guitaristes, d'un tambourineur, de joueurs de crotales et de castagnettes, et d'un mandoliniste (seulement dans le style "Comares").
Le nom "verdiales" provient d'une variété d'olives cultivée dans les Montes de Málaga.
Musicalement, les "verdiales" sont une forme primitive de fandango arabo-andalou. De nos jours, le violon remplace le rébec et la bandurria (mandoline) le luth arabe. Chaque "panda" est formée d'un "alcalde" qui avec sa baguette transmet son fluide aux musiciens et désigne les chanteurs, d'un danseur de drapeau, d'un violoniste, de plusieurs guitaristes, d'un tambourineur, de joueurs de crotales et de castagnettes, et d'un mandoliniste (seulement dans le style "Comares").
Le nom "verdiales" provient d'une variété d'olives cultivée dans les Montes de Málaga.
ANDALOUSIE: le violon, instrument majeur des verdiales
Dans la province de Málaga, les verdiales sont les chants traditionnels par excellence et pour jouer du violon dans une panda de verdiales, il faut une grande dextérité et un sens du rythme inné.
domingo, 4 de enero de 2015
URUGUAY: Jorge Drexler - Todo se transforma (video clip)
viernes, 2 de enero de 2015
ARAGON: Jota de los Cántaros - Nobleza Baturra
LA JOTA est une danse populaire née au début du XVIII° siècle dans un endroit inconnu de la péninsule ibérique .Certains affirment qu'elle a des origines arabes, comme la lettre du même nom (J), et qu'elle aurait été apportée par un poète médiéval appelé Aben Jot. D'autres pensent que c'est une dérivation du fandango et trouvent que par sa structure et son rythme elle ressemble aux airs du Carnaval de Venise.
Son déclin comme danse populaire a commencé au XIX° siècle , sauf en Aragon où elle a connu un grand essor grâce au travail des groupes folkloriques, mais aussi comme danse de salon ou danse académique. Etant jouée, chantée et dansée, elle est devenu un véritable spectacle qui a donné lieu à de nombreuses compositions musicales, a attiré des artistes professionnels et séduit un nombreux public dans les théâtres ou sur les places des villes et villages los des fêtes patronales.
jueves, 1 de enero de 2015
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