Sílvia Pérez Cruz est née et a grandi à Palafrugell, sur la Costa Brava. Sa mère, Glòria Cruz, était chanteuse et son père, Càstor Pérez Diz (ca), guitariste, spécialiste de la habanera. Chez elle, elle étudie le piano et le saxophone, et à 18 ans, elle s'inscrit à l'École supérieure de musique de Catalogne à Barcelone, où elle se spécialise en chant lyrique.
Elle travaille ensuite avec un joueur de hang israélien Ravid Goldschmidt avec un quintette féminin, Las Migas, et avec une dizaine de groupes ou d'artistes tel que Toti Soler, ou l'ensemble de percussion Coetus, multipliant les genres musicaux, en chantant aussi bien du flamenco, du jazz, du boléro et du fado1,2.
Elle se lance dans une carrière solo en 2011, avec un CD, 11 de Novembre, bien accueilli, mais multiplie les collaborations avec d'autres artistes. En 2012, l'album En la imaginación de Silvia Pérez Cruz et le Javier Colina Trio remporte le prix du meilleur album de jazz contemporain, dans la quatrième édition de los Premios de la Música Independiente. En 2014, l'album Granada avec le guitariste Raül Fernández Miró est disque d'or (20 000 ventes)2, réinterprétant des morceaux de Enrique Morente, d’Édith Piaf, de Lluis Llach, de Violeta Parra, un poème de Garcia Lorca, des lieder de Robert Schumann, etc.
Son interprétation de la chanson de Chicho Sánchez Ferlosio « Gallo Rojo, gallo negro » / « Los Dos Gallos » est utilisée par le mouvement citoyen des Indignés espagnols, ou le mouvement Nuit debout3 en France en 2016.
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