Hamilton de Holanda, né le à Rio de Janeiro, est un parolier, instrumentiste, compositeur et arrangeur brésilien.
Biographie[modifier | modifier le code]
Hamilton de Holanda quitte Rio de Janeiro pour s'installer à Brasilia avec sa famille. Il commence à apprendre la mandoline à l'âge de cinq ans et donne son premier concert à six ans. Avec son frère Fernando César, il forme le groupe Dois de Ouro. Il a enseigné à l'université de Raphaël Rabello Choro.
Ce musicien a révolutionné l’instrument emblématique du choro, le bandolim, auquel il a ajouté une cinquième double corde, portant leur nombre de huit à dix.
Avec une technique virtuose et une absolue brasilianité, il impose un jeu polyphonique avec une palette sonore et une attitude en jouant qui valorise sa puissance et son pouvoir contagieusement revigorant.
Influences[modifier | modifier le code]
Hamilton de Holanda s’inscrit volontiers dans le choro, qui dans son enfance et durant son adolescence était sa principale influence, cette musique qui fait littéralement « pleurer » les cordes.
Hermeto Pascoal lui rend des hommages appuyés : si Hamilton de Holanda peut se réclamer de l'héritage de grands mandolinistes comme Jacob do Bandolim, Joël Nascimento et Armandinho Macedo, il réussit à se démarquer du style traditionnel en rénovant de manière sensible et délicate le répertoire musical.
Sa personnalité s'est façonnée au contact d'une diversité de rencontres interculturelles, en multipliant les expériences les plus variées et en puisant dans son environnement naturel.
Ses sources d'inspiration sont aussi bien la musique classique, que le jazz, le Flamenco, la musique cubaine et africaine ainsi que la musique populaire brésilienne. Il crée ses propres morceaux ou composent à partir des thèmes de musiciens comme Tom Jobim ou Egberto Gismonti.
Aux États-Unis, la presse le qualifie de « Jimi Hendrix du bandolim ».
Hamilton de Holanda s'ingénie à brouiller les pistes musicales : est-ce du jazz, de la samba, du rock, de la pop, du lundu, du choro ?
Ce qui importe pour Hamilton de Holanda n'est pas tant une recherche effrénée de la nouveauté qu'une quête esthétique où l'improvisation est de mise. Il précise : « On me demande si ce que je fais est le nouveau choro. Le nouveau choro ? Je ne comprends pas. C’est peut-être parce que je joue du bandolim. Le choro est comme La Joconde. Vous trouvez qu’elle a besoin de retouches ? Non ! Le choro aussi est éternisé par l’art merveilleux de musiciens comme Luperce, Jacob et Pixinguinha. Puisque la tradition est perpétuée, on n’a besoin de rien, sinon de l’apprécier. En fait, ce que je fais est une synthèse de ces informations avec une influence du choro, de la bossa nova, du jazz, de la musique de la rue. C’est une musique qui n’a pas besoin d’étiquettes pour exister. Elle a juste à être belle. » Sa devise est "La Modernité c’est la Tradition". Selon lui, l'important est l'instant T où est corrélé le passé avec le futur, où ils se confondent, le moment présent, le hic et nunc, ici et maintenant.
source: wikipedia
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