viernes, 28 de abril de 2017
HONDURAS:Guillermo Anderson El Encarguito
Chaque émigré rêve de retrouver les saveurs de son enfance, la nourriture propre à son pays. C'est le sujet de cette chanson de Guillermo Anderson, chanteur hondurien qui nous a quitté au mois d'août.
jueves, 27 de abril de 2017
ARAGON: GUATIZALEMA de JOAQUÍN PARDINILLA SEXTETO
Joaquín Pardinilla réussit une fusion intéressante entre les musiques traditionnelles et le jazz.
miércoles, 26 de abril de 2017
ARGENTINA: Video Clip Duo La Copla
Une fenêtre sur la vie rurale dans la région de Córdoba (Argentine)
martes, 25 de abril de 2017
CANARIAS/ANDALUCÍA: Imaginando Folías - Germán López con Antonio Toledo
Le dialogue entre le timple de Germán López et la guitare de Antonio Toledo est de toute beauté!
lunes, 24 de abril de 2017
CHILE: PASCUALA ILABACA Y FAUNA - YA NO ESPERES MÁS (BalconyTV)
Compositrice, musicienne, chanteuse, Pascuala Ilabaca est l'ambassadrice de Valparaíso sur la planète musicale.
domingo, 23 de abril de 2017
ANDALOUSIE: "Rumba Chulita" - Manuel Imán
Manuel Imán, fondateur il y a plus de 30 ans du groupe de rock andalou "Imán", dont le disque "Califato Independiente" avait eu un grand succès, est un des meilleurs guitaristes européens, presque plus connu aux États-Unis qu'en Espagne!
jueves, 20 de abril de 2017
URUGUAY: Des vaches dans les arbres
DES VACHES
DANS LES ARBRES
San
José de Mayo, Uruguay, février 2017
Je
m'appelle Miguel, Miguel Bidegain Betbeder. Mon nom basque signifie
« sur le chemin » et mon nom gascon « belle vue ».
Mes ancêtres étaient originaires de Bayonne, ils ont émigré en
Uruguay à la fin du XIX° siècle. Moi, je suis né ici, c'est mon
pays. Je n'ai jamais voulu aller en France, à la recherche de mes
racines, car je dois m'occuper de mes vaches. Et, en plus, je déteste
l'avion.
À
force d'insister, un de mes amis pilote de l'aéro-club de San José
m'a convaincu un jour de monter dans son coucou. Il voulait m'offrir
mon baptême de l'air, qu'il disait. Par dignité, j'ai accepté mais
je n'en menais pas large. Une fois installé sur le siège et bien
sanglé, j'ai fermé les yeux comme le condamné à mort qui attend
le moment fatidique sur la chaise électrique. Puis, tout d'un coup,
le moteur a démarré et l'avion s'est mis à vibrer de toute sa
carcasse. J'étais plus pâle que le lait de mes vaches. Au bout de
quelques minutes, j'ai osé ouvrir les yeux et j'ai regardé par le
hublot :
-
« C'est curieux, vus du ciel, les hommes ressemblent à des
fourmis », m'exclamai-je.
- « Mais
c'est des fourmis, couillon ! On n'a pas encore décollé ! »
me répondit mon ami.
La
seconde histoire que je vais vous raconter est moins marrante. Dans
mon « tambo1 »,
j'ai 250 vaches laitières qui se déplacent sur les 500 hectares de
mon « campo ». Il y a deux ans, on a subi un véritable
déluge pendant plusieurs jours et l'eau de la rivière qui borde mon
exploitation est montée de dix mètres. Plus de 200 de mes vaches
sont mortes noyées. À la décrue, plusieurs de mes vaches étaient
dans les arbres, accrochées aux branches, mortes. Vous ne me
croyez-pas ? Regardez, j'ai les photos sur mon portable.
Heureusement,
les membres de la CONAPROLE (Cooperativa Nacional de Productores de
Leche) ont été solidaires et généreux avec moi. Chacun m'a donné
deux vaches pour que je puisse repartir.
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