lunes, 15 de octubre de 2018

COLOMBIE: Monsieur Periné: NPR Music Tiny Desk Concert


Ce groupe colombien navigue entre le jazz manouche, la pop music  et le swing. Sa chanteuse Catalina García est originaire de Cali et a fait ses études au Lycée Paul Valéry de cette ville. Le nom du groupe a été inspiré par le livre "Les particules élémentaires" de Michel Houellebecq.

domingo, 14 de octubre de 2018

NEW YORK / PUERTO RICO:Take five . Tito Puente.Jazz latino


En souvenir du grand percussionniste new-yorkais d'origine portoricaine
Tito Puente, décédé en 2000. Sa version du "Take Five" de Paul Desmond
 est aussi intéressante que celle du Dave Brubeck Quartet.

sábado, 13 de octubre de 2018

CUBA /FRANCE: Ibeyi - Me Voy (Live on KEXP)


Ces deux soeurs cubaines installées en France seront en concert à l'Espace James Chambaud de Lons le samedi 24 novembre.

viernes, 12 de octubre de 2018

MEXIQUE / HONDURAS:The Bass Walk: Abraham Laboriel


Abraham Laboriel est né en 1947 dans la ville de Mexico dans une famille d'artistes honduriens. C'est le bassiste de studio le plus réputé d'Amérique latine: il a participé à plus de 4000 enregistrements de disques ou de bandes sonores de films. Et joué avec les plus grands.

jueves, 11 de octubre de 2018

BOIRE ET MANGER à Salvador da Bahia (BRÉSIL)




    Bien boire et manger à Salvador da Bahia (Brésil)

Évitons d'abord quelques malentendus:

- Si sur votre route, vous trouvez des "borracharias", détrompez-vous! Ce ne sont pas des lieux où l'on accueille les "borrachos" (ivrognes en espagnol) mais des petits ateliers où l'on répare les pneus ("borracha" signifiant gomme ou caoutchouc en portugais).

-  Par ailleurs, si un glacier a inscrit "picolé" sur sa vitrine, cela ne veut pas dire que ses glaces sont alcoolisées mais qu'il vend des glaces à l'eau.

Si vraiment vous voulez "picoler", rien de tel qu'une bonne bière locale (les vins brésiliens sont rares) ou une "caipirinha": cocktail à base de cachaça (rhum brésilien), citron vert, glaçons pilés et cassonade. Le citron vert peut être remplacé par d'autres fruits: fraise, orange, fruit de la passion ...
Aujourd'hui, les jeunes préfèrent souvent la "caipiroska", la cachaça étant remplacée par de la vodka de qualité médiocre. Effet dévastateur assuré!

En réalité, pour lutter contre la soif et survivre à la chaleur tropicale, le mieux et le moins cher c'est une "agua de coco". Pour 25 centimes d'euro, on vous décalotte d'un coup de machette une noix de coco, on vous y plante une paille et vous dégustez une eau fraîche, abondante, savoureuse et naturelle!

Pour manger authentique et pas cher, le meilleur endroit c'est la rue ou la plage :

Une des spécialités de Salvador da Bahia, c'est l' « acarajé ». Ce beignet de farine de haricot frit à l'huile de palme, fourré ou pas de crevettes, et que l'on peut assaisonner avec une sauce au piment, est savoureux et bourratif. Avec deux, vous avez fait un repas. Si vous ajoutez un petit gâteau à la noix de coco ( « pastel de côco »), vous êtes plus que rassasié. Le tout pour moins de trois euros.

Sur les plages, vous trouverez les vendeurs de « queijinho ». Ils ont un petit grill rond, en métal ajouré, rempli de braises, pour faire légèrement griller leurs brochettes de fromage blanc. C'est amusant, nourrissant, mais pas vraiment gastronomique quand on est amateur de fromage. La brochette coûte un real (0,25€). Pas de quoi s'en priver !

Restaurants populaires :

Une des spécialités brésiliennes, c'est le restaurant  au poids (« restaurante ao peso »). Vous prenez une assiette, vous allez au buffet la remplir, puis vous passez à la caisse pour la faire peser. Sur un panneau, on vous indique le poids de l'assiette vide ainsi que le prix de la nourriture au kilo. Certains restaurants vous proposent même de deviner le poids de votre assiette avant de la peser, et si vous trouvez le poids exact, le repas vous est offert ! Dans ce genre de lieu, vous mangez pour moins de 5€, boisson comprise. Il faut dire que le salaire minimum au Brésil est d'environ 300€.

Dégustation de crabes :

Là, on change de catégorie. Le local est moderne, des écrans vous font profiter des derniers vidéoclips ou d'un match de football, parfois des chanteurs médiocres poussent la sono pour masquer leur faiblesses techniques, et les garçons s'empressent de prendre votre commande de boissons et de crabes (« caranguejos »). Pour pouvoir attaquer ces crustacés, on vous apporte une petite planche en plastique blanc et un maillet de la même couleur. A vrai dire, ces crabes sont plus petits que nos tourteaux et on dépense plus de calories en essayant de récupérer le peu de chair de leurs pinces qu'en la mangeant. Mais le bouillon est bon et c'est amusant comme apéritif.

Churrascaria :

Ce soir, nous sommes dans un restaurant chic de Salvador da Bahia dont la spécialité est la viande. À notre arrivée sur le parking, un voiturier prend en charge notre véhicule et va le garer. La salle de restaurant a une capacité de plusieurs centaines de personne et le pauvre pianiste a du mal à se faire entendre dans le brouhaha. On est un mardi soir et pourtant les clients sont nombreux. Notre table de treize est dans la moyenne car ici, on vient apparemment manger en groupe d'amis ou en famille au sens large. Dans ce lieu, les clients ont la peau plus blanche que la moyenne, bien que dans l'État de Bahia, 80% de la population ait du sang africain. C'est en effet à Salvador da Bahia que débarquaient du temps des colonies les esclaves venus de Guinée, d'Angola ou du Royaume de Dahomey. Aujourd'hui, le seul racisme qui existe au Brésil, c'est le racisme social. Pour être noir et riche, il faut être un bon footballeur, un bon chanteur ou avoir eu beaucoup de chance !

Une fois après avoir pris les commandes de boissons, le maître d'hôtel nous invite à aller au buffet pour choisir nos entrées et nos légumes. De retour à table, le défilé des serveurs commence. Chacun nous présente un plat en métal avec, plantée en son centre, une broche verticale portant de la viande grillée. Bœuf, agneau, poulet, porc, saucisses, il y en a pour tous les goûts. Si la viande présentée nous fait envie, le serveur nous en coupe verticalement une tranche que nous récupérons avec la pince mise à notre disposition. Il y a autant de serveurs que de viandes différentes et dès que l'un d'entre eux voit qu'il y a un peu de place dans notre assiette, il arrive vers nous.

Vers 22h00, la plupart des tables en sont au dessert et l'ambiance monte. Dans une ville de trois millions d'habitants, on fête beaucoup d'anniversaires et visiblement, ce restaurant est le lieu idéal pour ce genre de célébrations. Le rituel est toujours le même : un serveur s'approche de la table où se situe la personne honorée en portant un magnifique gâteau . Les autres suivent en frappant dans leur mains et en chantant « Parabéns pra você » sur l'air de « Joyeux anniversaire ». Puis ils entourent la table et continuent à chanter et frapper dans leurs mains comme s'ils faisaient partie de la famille. Une fois la bougie soufflée et la salve d'applaudissements terminée, le service reprend normalement.

Alors qu'à notre table chacun savoure en silence son dessert, le cortège des serveurs se dirige vers l'un d'entre nous avec un gâteau d'anniversaire. C'est Jef l'heureux élu. Devant tant d'attentions, il est un peu ému mais surpris à la fois, car nous sommes fin août et il est né au mois de mai.
Pour ne blesser personne, il écoute le chant et les battements de main, puis il souffle la bougie.
Le maître d'hôtel s'approche alors de lui pour lui serrer la main et d'un geste maladroit, il renverse le gâteau sur son pantalon. Heureusement, ce gâteau était en plastique et ce faux anniversaire n'était qu'une blague sympathique pour mettre un peu d'ambiance. Combien de vrais anniversaires ont été fêtés dans la soirée ? Allez savoir !

Borracharia



Agua de côco
Queijinho
Acarajés

Restaurante ao peso


Caranguejos

Churrascaria


Fotos y texto : Paco Lassabe




miércoles, 10 de octubre de 2018

MAROC / ARAGON: Nabyla Maan & Carmen París-Arriad Elmensi


Deux grandes chanteuses réunies dans un projet de coopération ambitieux,
 "Dos medinas blancas", que l'on doit aux festivals L'Boulevard et Pirineos Sur.


martes, 9 de octubre de 2018

MÉXICO /CALIFORNIA: A La Luz De Una Vela- Dueto Dos Rosas


Emily Rosas et Sheyla Rosas sont californiennes  mais leur famille est originaire de Oaxaca. La façon dont elles interprètent ce corrido montre qu'elles cultivent leurs racines avec amour.