Julio María Sosa Venturini (Las Piedras (Uruguay), – Buenos Aires (Argentine), ), connu comme Julio Sosa, est un chanteur de tango uruguayen devenu célèbre au cours des années 1950 et des années 1960, étant une des plus grandes icônes de sa génération, surnommé « El varón del tango ».
Il naquit au sein d'une famille modeste, fils de Luciano Sosa, travailleur des champs, et de Ana María Venturini, lavandière. Dans sa jeunesse, à cause de la pauvreté, il travailla dans divers petits boulots (populairement connu comme « changas »). En 1942, il se maria, avec sa petite amie, Aída Acosta qui n'avait que 16 ans, mais se sépara d'elle trois ans plus tard, en 1945.
Ses débuts professionnels furent comme vocaliste dans l'orchestre de Carlos Gilardoni dans la ville de La Paz. Il a ensuite déménagé à Montevideo, pour chanter avec Hugo Di Carlo, Epifanio Chaín, Edelmiro D'Amario y Luis Caruso. Avec ce dernier, il fit un disque, où il a laissé cinq interprétations en 1948.
Il partit à Buenos Aires en juin 1949 et connut le succès sur les rives du Río de la Plata, étant considéré comme un des chanteurs de tango les plus importants de la seconde moitié du xxe siècle.
Durant les 15 années de son passage en Argentine, Sosa fut chanteur dans trois orchestres. Le premier, Francini-Pontier (1949-1953), avec lequel il réalisa 15 enregistrements en RCA Victor, parmi ceux-ci Por seguidora y por fiel, Dicen que dicen, Viejo smoking y El hijo triste (unique enregistrement en duo de toute sa discographie, avec Alberto Podestá) ; le deuxième, celui de Francisco Rotundo (1953-1955), avec qui il enregistra 12 thèmes avec le sceau de Pampa, parmi ceux-ci Justo el 31, Mala suerte, Secreto, Yo soy aquel muchacho et Bien bohemio; et le troisième, celui de Armando Pontier (1955-1960), déjà dissocié de Francini. Dans cette étape, Sosa enregistra en tout 33 enregistrements, 8 d'entre eux pour RCA Victor (1955-1957) et les 23 restants sous le sceau de CBS Columbia (1957-1960).
Certains thèmes importants sont : Tiempos viejos, Araca París, Cambalache, Al mundo le falta un tornillo, Padrino pelao, Tengo miedo, Margo, El rosal de los cerros, Brindis de sangre y Azabache. Au début de 1960, il se sépara de l'orchestre de Armando Pontier et décida d'entamer sa carrière en solo, appela le joueur de bandonéon Leopoldo Federico comme instrumentiste pour l'accompagner dans ses interprétations. Avec l'orchestre de Federico commence un cycle d'enregistrements exceptionnels, confirmant son grand succès et l'accueil du public. Des versions des tangos Nada, Qué falta que me hacés, En esta tarde gris et son récit de La cumparsita sur des vers du poète Celedonio Flores (enregistré par deux fois: 1961 et 1964) sont quelques-uns des grands succès de cette période.
En 1962, accompagné par l'ensemble de guitares dirigé par Héctor Arbelo, il enregistre pour la compagnie de discographie Columbia douze pièces de musique créole. Il restera avec l'orchestre de Leopoldo Federico jusqu'à sa mort.
Le seul film dans lequel il participa fut Buenas noches, Buenos Aires, un film musical dirigé en 1964 par Hugo del Carril.
Il fut « baptisé » par le périodiste Ricardo Gaspari comme « El Varón del Tango », du titre de son premier album.
Leopoldo Federico a rendu le chanteur célèbre à travers ses compositions.
source: wikipedia